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Les Rohingya victimes de Facebook

Les réseaux sociaux ont permis d’attiser les haines envers la minorité birmane poussée à l’exil

Les Rohingya victimes de Facebook
Les Rohingya victimes de Facebook

Samuel Grimonprez

Publié le 14.09.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Rangoon » «Donnons-les à manger aux porcs.» Ce type de commentaires, l’agence de presse Reuters en a recensé plus d’un millier dans une enquête récente sur le rôle de Facebook dans la crise des Rohingya en Birmanie. Pourtant contraires aux conditions d’utilisation du réseau social – qui interdit tout discours «violent ou déshumanisant, affirmation d’infériorité, ou appel à l’exclusion ou à la ségrégation» – ces commentaires datent de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Plus grave: ils étaient il y a peu toujours accessibles sur la plateforme.

Au printemps dernier, le président de la mission internationale de l’ONU en Birmanie estimait que les réseaux sociaux, et notamment Facebook, avaient «substantiellement contribué au niveau d’animosité, aux dis

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