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Les «sacrifiés» de l’ONU à Gaza

Les coupes dans le personnel de l’UNRWA laissent des blessures à vif chez des familles en détresse

La population de Gaza a le sentiment de vivre dans une prison à ciel ouvert. L’UNRWA permet à ses habitants de subvenir à leurs besoins de base. © Thierry Jacolet
La population de Gaza a le sentiment de vivre dans une prison à ciel ouvert. L’UNRWA permet à ses habitants de subvenir à leurs besoins de base. © Thierry Jacolet

Thierry JAcolet, de retour de la bande de gaza

Publié le 22.12.2018

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Proche-Orient » «J’ai l’impression de suffoquer depuis le mois de juillet. Je gagnais un revenu pour nourrir péniblement toute la famille et puis d’un coup plus rien! C’était le choc!» Ali Arrai a la tête sous l’eau depuis plusieurs années. Il lui restait toujours une paille pour respirer: un emploi au sein du service de soutien psychosocial de l’UNRWA. Le 25 juillet dernier, elle lui a été retirée par l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens.

Ce jour-là, il a reçu un courrier de son employeur, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient, lui annonçant son licenciement. «C’est arrivé brusquement, sans avertissement», palpite encore ce Gazaoui de 38 ans. «J’ai travaillé 16 ans à l&

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