France » C’est une nouvelle page de son quinquennat qu’a voulu écrire hier Emmanuel Macron en cette journée de rentrée gouvernementale. Le président de la République, lors de ce premier Conseil des ministres, a insisté sur deux éléments. D’abord, la nécessité de davantage de «concertation», après une première partie de mandat marquée par nombre de polémiques, et le sentiment, parfois, de réformes imposées d’en haut sans guère tenir compte de leurs aspirations. Deuxième priorité martelée par l’hôte de l’Elysée: la «détermination» à poursuivre le programme de réformes sur lequel il a été élu. En cette rentrée, les gros morceaux seront la réforme des retraites, les lois bioéthiques, ainsi qu’une loi contre le gaspillage non alimentaire.

Au-delà du contenu, c’est une manière différente d’incarner la présidence que veut inaugurer Macron à partir de cette fin d’été. «L’idée est de revenir sur l’omniprésidence et la multiplication des «petites phrases», avec un chef de l’Etat davan