Merkel croit à un accord proche
La chancelière allemande s’est entretenue hier avec son homologue britannique à propos du Brexit
Johanna Luyssen, Berlin
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Union européenne » C’est sous les cris de manifestants criant «No Brexit!» que le nouveau premier ministre britannique, Boris Johnson, a entamé hier soir à Berlin sa première tournée diplomatique afin d’expliquer comment il compte sortir de l’UE. Cette visite à la chancelière allemande précède celle prévue aujourd’hui en France et surtout, le G7 de ce week-end.
Lundi, dans une lettre adressée au président du Conseil européen, Donald Tusk, Johnson disait vouloir négocier afin d’éviter une sortie sèche, tout en réaffirmant son hostilité au backstop. Au cœur des débats, ce dispositif contenu dans l’accord de retrait de l’UE conclu par le gouvernement de Theresa May permet d’éviter le retour d’une frontière physique entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord. La réponse de Tusk à Johnson a été sans appel. Il a jugé mardi que «ceux qui sont contre le backstop et qui ne proposent pas d’alternatives réalistes sont en réalité favorables au rétablissem