«Nier, c’est tuer une seconde fois»
Aujourd’hui se tiennent les Assises nationales de la lutte contre le négationnisme au Sénat français
Sevan Pearson
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Génocides » «Nier les génocides, c’est tuer une seconde fois les victimes.» Frédéric Encel a fait sienne cette affirmation. Ce docteur français en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris (auteur de Mon dictionnaire géopolitique, PUF, 2019), organise pour la dixième année consécutive des Assises nationales de la lutte contre le négationnisme. Seront présents des spécialistes des génocides arménien comme Franck Papazian, juif avec Serge Klarsfeld et tutsi rwandais avec Marcel Kabanda, des associations qui militent pour la mémoire et contre le racisme ainsi que des rescapés. Ce symposium, soutenu depuis deux ans par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, se tient aujourd’hui dans la prestigieuse salle Médicis, au Sénat français. Entretien.