«Nous punirons les agresseurs» avertit François Hollande
France • Douze personnes sont mortes et quatre sont toujours entre la vie et la mort après l'attaque perpétrée mercredi au siège du journal satirique «Charlie Hebdo» à Paris, a déclaré François Hollande. Premier politicien de haut rang à réagir à l'étranger, David Cameron a dénoncé une attaque terroriste «révoltante».
ATS/REU/AFP
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François Hollande a condamné un acte d'une «exceptionnelle barbarie», qu'il a qualifié d'«attentat terroriste, cela ne fait pas de doute». Il s'exprimait sur les lieux de l'attaque, dans le 11e arrondissement de Paris. Le président a annoncé la protection de tous les lieux où des actes similaires pourraient être perpétrés.
«Nous punirons les agresseurs», a-t-il ajouté, promettant qu'ils seront «pourchassés aussi longtemps que nécessaire».
Le chef de l'Etat français a fait état de plusieurs attentats déjoués ces dernières semaines en France. «Nous savions que nous étions menacés», a-t-il dit, en promettant de répondre avec fermeté, «avec toujours le souci de l'unité nationale».
Prompt à réagir, le Premier ministre britannique David Cameron a condamné cette attaque terroriste «révoltante» et a exprimé sa solidarité avec la France dans la lutte contre le terrorisme.
«Les meurtres commis à Paris sont révoltants. Nous nous tenons au côté du peuple français dans le combat contre le terrorisme et pour la défense de la liberté de la presse», a déclaré M. Cameron sur son compte Twitter.