Opération séduction au parlement
Ursula von der Leyen, candidate à la présidence de la Commission européenne, mène campagne
Tanguy Verhoosel, Bruxelles
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Union européenne » Ursula von der Leyen, l’Allemande que les leaders des Vingt-Huit souhaitent installer à la présidence de la Commission européenne, le 1er novembre, a lancé une vaste offensive de charme au Parlement européen, qui devra l’adouber, en principe mardi.
L’actuelle ministre allemande de la Défense, une démocrate-chrétienne, a multiplié hier les rendez-vous avec les principaux groupes politiques représentés à Strasbourg, en vue de les amadouer. Le choix de sa candidature, en effet, n’est pas apprécié par tout le monde au Parlement européen.
Les leaders des Vingt-Huit l’ont tirée de leur chapeau le 1er juillet, dans le cadre d’un vaste marchandage qui propulsera le premier ministre belge, le libéral Charles Michel, à la tête du Conseil européen, la directrice du Fonds monétaire international, la conservatrice française Christine Lagarde, à celle de la Banque centrale européenne et le ministre espagnol des Affaires étrangères, le socialiste Josep Borell, au p