Polémique autour de certains dons
La reconstruction de Notre-Dame permettra aux grandes entreprises de défiscaliser leurs contributions
Benjamin Masse, Paris
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Paris » C’est un afflux de dons presque sans précédent qu’a suscité la catastrophe de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Hier en fin d’après-midi, la barre du milliard d’euros de promesses de dons avait déjà été franchie. Les plus grandes fortunes hexagonales, particulièrement sensibles à la question du patrimoine, se sont largement mobilisées.
François-Henri Pinault, patron du groupe de luxe Kering, a le premier annoncé le déblocage de 100 millions d’euros, par le biais de sa société d’investissement Artémis. Puis ce sont les familles Arnault, propriétaire de LVMH, et Bettencourt Meyers, héritière de L’Oréal, qui ont surenchéri en annonçant un don de 200 millions d’euros. A eux seuls, ces trois groupes vont donc apporter la bagatelle de 500 millions d&rs