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«Pourquoi soutenir un dictateur?»

Le premier ministre libyen cherche désespérément du soutien face à l’offensive du maréchal Haftar

Mathieu Galtier, Tripoli

Publié le 25.04.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Libye » Depuis le 4 avril, le premier ministre libyen, Fayez al-Serraj, et son gouvernement d’union nationale, installés à Tripoli, sont assiégés par les troupes du maréchal Khalifa Haftar. Son vieux rival espérait conquérir rapidement la capitale, aboutissement de l’opération Dignité lancée en 2014 pour nettoyer le pays des «terroristes» – ainsi qu’il désigne tous ses adversaires. Après trois ans de guerre contre une coalition de révolutionnaires et de groupes djihadistes (comme Ansar al-Charia, proche d’al-Qaïda), le militaire a conquis la Cyrénaïque, région orientale du pays dont la capitale, Benghazi, est la seconde ville libyenne. En 2016, grâce à des alliances avec les tribus locales, il mettait la main sur le croissant pétrolier, au centre de la côte, qui concentre la majorité des infrastructures d’or noir.

Début 2019, cet ancien lieutenant de Kadhafi se positionne au sud du pays. Ne restait donc plus qu’à s’emparer de la capitale où se trouve le siège du gouvernement

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