Premier test social pour Macron
La France a fonctionné hier au ralenti. Un demi-million de personnes ont manifesté dans tout le pays
Benjamin Masse, Paris
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Grèves » Le bras de fer a débuté entre Emmanuel Macron et «la rue». Fonctionnaires, cheminots, mais aussi retraités ou encore étudiants ont défilé hier après-midi, à l’appel des syndicats. Une journée organisée au départ à l’initiative des syndicats de la fonction publique, qui entendaient protester contre des suppressions de postes de fonctionnaires, ainsi que contre le gel envisagé de leur point d’indice, qui sert de base au calcul de leurs rémunérations.
Mais l’appel a agrégé autour de lui un grand nombre d’autres catégories concernées par les réformes gouvernementales. A commencer par les cheminots, mobilisés par la réforme de la SNCF, dévoilée il y a un mois par le premier ministre, Edouard Philippe. L’exécutif veut accélérer l’ouverture de la compagnie à la concurrence, faire des économies, et revenir sur le fameux statut de cheminot, qui inclut notamment la garantie de l’emploi à vie, ainsi qu’une Sécurité sociale et une retraite plus avantageuses que le droit commun.