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Printemps et Hivers arabes

Il y a dix ans, les manifestants tunisiens sonnaient la révolte face aux régimes autoritaires. Malgré les rares avancées politiques et sociales pour les peuples en colère, les répliques se poursuivent comme en 2019

Thierry Jacolet

Publié le 15.12.2020

Temps de lecture estimé : 16 minutes

Démocratie » Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s’immole par le feu à Sidi Bouzid, exaspéré par le harcèlement policier quotidien. L’allumette que ce jeune vendeur ambulant craque ce jour-là embrase sa patrie, la Tunisie. Les flammes vont se propager en six mois au nord de l’Afrique jusqu’aux portes de la Turquie et dans la péninsule arabique. Les peuples se soulèvent dans six pays, réclamant en priorité l’abolition du régime autoritaire et davantage de libertés. Dix ans après le début des Printemps arabes, il ne reste que des morts, des ruines et des survivants ruinés, à quelques exceptions près. Mais le feu couve toujours sous les cendres…

 

Pourquoi cet échec quasi général?

 

Le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali (23

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