Quand «l’Amérique a perdu le nord»
Derrière les images de chaos à Washington se dessine celle de la présidence Trump
Pascal Baeriswyl
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«L’Amérique a perdu le nord. Elle n’a pas le droit d’imposer de cap à qui que ce soit. La fête de la démocratie est terminée!» Un haut responsable du Parlement russe cachait à peine sa jubilation devant les images de désolation venues de Washington. Réaction assez similaire en Iran, où le président Hassan Rohani a estimé que ces événements montrent que la démocratie occidentale est «fragile et vulnérable».
Au sein des autres régimes autoritaires en conflit avec la présidence de Donald Trump, le journal officiel chinois Global Times n’a pas hésité à récupérer l’intrusion de manifestants dans le Capitole, en la comparant ironiquement avec celle des militants pro-démocratie dans le parlement de Hong-Kong en 2019. Plus prudents, les Européens ont condamn&eacut