Quatre votes en quatre ans
Le pays est à nouveau appelé aux urnes demain. Rien n’a enrayé l’instabilité politique
François Musseau, Madrid
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Espagne » Depuis 2015, les élections législatives successives n’ont pas pu enrayer l’instabilité politique en Espagne. Embourbé depuis quatre ans dans une gouvernance précaire, le pays vote demain pour débloquer une situation enkystée. Fin avril, le socialiste Pedro Sanchez a remporté les élections, et donc renouvelé son mandat, mais sans réussir à sceller la moindre alliance. Ce qui l’a obligé à convoquer ces élections, les quatrièmes élections générales depuis 2015. Leur tenue provoque la fatigue de l’électorat, et un ras-le-bol croissant envers la classe politique.
«L’exaspération tient à ce que les cinq principaux partis ne parviennent pas à s’entendre, à céder, à faire des compromis, pour qu’un exécutif stable puisse émerger», résume le commentateur Ignacio Escolar.
«Faire sauter un cadenas»Hier, le chef du gouvernement en fonction, Pedro Sanchez, a ainsi défini l’enjeu: «Dimanche, on ne votera pas pour telle ou telle politique, mais pour faire sauter le cadenas q