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Rapatrier les djihadistes occidentaux

Publié le 25.06.2019

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Syrie-Irak » L’ONU demande aux Etats de rapatrier les proches des djihadistes en Syrie et Irak s’ils ne sont pas poursuivis selon les normes internationales.

La haute-commissaire aux droits de l’homme a affirmé, hier à Genève, que les procès qui ont condamné des membres de l’Etat islamique à la peine capitale n’étaient pas équitables. «La reddition des comptes, avec des procès équitables, protège les sociétés de davantage de radicalisation et de violence», a dit Michelle Bachelet.

Alors que débutent trois semaines de travaux du Conseil des droits de l’homme, elle a dénoncé comme «inacceptable» la détention continue de personnes qui ne sont pas suspectées de crimes. Près de 56 000 djihadistes et leurs proches ont été retenus en Syrie et en Irak après la défaite de l’Etat islamique (EI). Selon Mme Bachelet, «les Etats ont la responsabilité de leurs propres ressortissants» et de garantir qu’ils soient détenus ou poursuivis conformément au droit international.

Parmi eux, la France a répété à plusieurs reprises qu’elle ne rapatrierait pas ses citoyens mais tenterait d’éviter qu’ils ne soient condamnés à la peine capitale en Irak. Plus d’une dizaine d’entre eux ont été condamnés à une telle sentence parmi plus de 150 djihadistes qui ont reçu la même peine.

Ces procès «n’ont pas donné des garanties adaptées» pour être considérés comme équitables, a insisté Mme Bachelet.

De même, elle a demandé que les Etats attribuent la citoyenneté aux enfants nés dans ces zones de parents qui sont leurs ressortissants. Elle a rappelé que quatre cas ont été portés devant les comités de l’ONU pour les droits de l’enfant et contre la torture. ATS

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