Retour à la case départ en Suède
Au prix de nombreuses concessions à la droite, Stefan Löfven retrouve son fauteuil de premier ministre
Lou Marillier, Stockholm
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Stockholm » Après quatre mois d’impasse, le Parlement suédois a finalement reconduit un gouvernement minoritaire de coalition entre sociaux-démocrates et Verts, dirigé par le premier ministre social-démocrate sortant Stefan Löfven. Et ce malgré le score historiquement faible de la coalition aux élections législatives. Ce gouvernement a été soutenu au parlement par deux partis de centre droit, en échange de la signature d’un accord politique à l’orientation très libérale.
Ce vote marque l’épilogue d’une «série Netflix», comme l’ancien premier ministre de droite Carl Bildt a surnommé sur Twitter ces 131 jours d’incertitude, parsemés de petits arrangements et de concessions, dont la plupart des partis ne sont pas sortis indemnes. «Le paysage politique suédois a changé, et il y a eu une nécessité de trouver de nouvelles allégeances», analyse le politologue Jonas Hinnfors.
Les alliances impossiblesLes élections législatives n’ayant offert de majorité à aucun des blocs tradi