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Révolte populaire contre l’austérité

Les violences sociales en Equateur sont d’une ampleur telle que le gouvernement a dû quitter Quito

Anne Proenza, BogotA

Publié le 09.10.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Equateur » Etat d’urgence décrété depuis jeudi, transfert du gouvernement lundi soir de Quito, la capitale, à Guayaquil, la deuxième ville du pays, manifestations tendues: la situation a pris un tour chaotique en Equateur, où la rue a déjà fait tomber trois présidents dans les années 1990-2000. Et même si la situation de ce petit pays de 15 millions d’habitants est aujourd’hui bien différente, nul ne sait comment cela peut évoluer.

Le président Lenin Moreno, élu en 2017 avec le parti Alianza Pais (AP, centre gauche), a dénoncé lundi soir lors d’une allocution télévisée «l’activation d’un plan de déstabilisation» qui serait, selon lui, fomenté par le «satrape Nicolas Maduro» avec l’ancien président équatorien Rafael Correa (2007-2017) dont il fut le vice-président et le dauphin, mais qui est devenu en moins de deux ans son frère ennemi. Moreno est apparu à la télévision accompagné du ministre équatorien de la Défense.

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