Rome, la mairie de tous les dangers
La capitale italienne et Turin sont désormais en mains démocrates. Les défis à relever sont énormes
Ariel Dumont
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Défis » Après Milan, Bologne et Naples, le centre-gauche a conquis Rome et Turin lors du deuxième tour des élections municipales partielles qui s’est déroulé dimanche et lundi. Dans la capitale, Roberto Gualtieri, le nouveau maire démocrate, va devoir affronter des défis importants pour relancer un système en panne.
Le choc est rude pour le Mouvement 5 étoiles, qui gouvernait Rome et Turin depuis 2016. Mais ce revers est également cuisant pour les partis souverainistes de la Ligue et de Fratelli d’Italia (Frères d’Italie). A Rome, l’ancien ministre de l’économie, Roberto Gualtieri, a battu son adversaire l’avocat Enrico Michetti, soutenu par la coalition de centre-droit. A Turin, où le Mouvement 5 étoiles avait été mis hors jeu dès le premier tour, le scénario est identique: le démocrate Stefa