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Sortir l’OTAN de la «mort cérébrale»

Les membres de l’Alliance se retrouvent sur fond d’offensive turque en Syrie et avec un Trump récalcitrant

Sonia Delesalle-Stolper, Londres

Publié le 03.12.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Défense » Il y a deux ans environ, ça semblait une excellente idée. Theresa May occupait alors Downing Street. Organiser à Londres les célébrations du 70e anniversaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avait du sens. C’est dans la capitale britannique qu’a été ouvert le premier quartier général de l’Alliance, en 1949. Il avait ensuite déménagé vers Paris en 1952. Puis, en 1967, un an après le retrait de la France de l’OTAN par le général de Gaulle, il avait été transféré vers Bruxelles, où il se trouve toujours. Pour la première ministre britannique, ce sommet aurait dû être l’occasion de présenter un Royaume-Uni tout juste sorti de l’Union européenne, déterminé à s’affirmer plus que jamais comme une puissance militaire importante au cœur de l’Alliance.

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Sauf que bien entendu, rien ne se passe jamais comme prévu. Le Royaume-Uni est toujours membre de l’UE (au moins jusqu’au 31 janvier 2020), Theresa May a été remplacée par Boris Johnson q

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