Theresa May a pu éviter le pire
La Chambre des communes ne lui dictera pas la conduite à suivre sur le Brexit
Tanguy Verhoosel, Bruxelles
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Royaume-Uni » Theresa May, la première ministre britannique, a une fois de plus senti le vent du boulet, hier soir. Alors que les pourparlers sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE patinent, à Bruxelles, et que les tensions sont de plus en plus vives au sein de sa propre équipe, elle a dû s’engager à impliquer davantage le Parlement d’Albion dans le Brexit, afin d’éviter un nouveau camouflet.
Les membres de la Chambre des communes ont commencé hier à voter sur quinze amendements à la «loi de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne» qu’ont adoptés les Lords, qui forment la Chambre haute du Parlement d’Albion. Certains d’entre eux sont très embarrassants pour le Gouvernement britannique, car ils visent à réduire sa marge de manœuvre vis-à-vis de la Commission européenne et des Vingt-Sept.
Adhérer à l’EEE?Aujourd’hui, les députés devront par exemple se prononcer sur une éventuelle adhésion d’Albion à l’Espace économique européen (EEE) et le maintien du pays dans l’Uni