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Tunisie, voter ou s’en aller

Publié le 21.09.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Démocratie. La démocratie finit toujours par faire émerger les pulsions profondes d’un pays. C’est un peu ce qui s’est passé cette semaine en Tunisie, lors du premier tour de la présidentielle. A main droite, «Robocop», à savoir Kaïs Saïed (Keystone), ainsi surnommé pour sa diction rigide. Un universitaire incarnant le conservatisme ancré dans toute une frange de la population. A main gauche, un homme d’affaires, figure de la modernité et de la réussite: Nabil Karoui. Cerise sur le gâteau oriental, ce «Berlusconi tunisien» est incarcéré actuellement pour une affaire de blanchiment d’argent. Reste que la jeune démocratie du Maghreb n’est pas encore libérée de son angoisse: le risque d’un retour à l’ancien système. Le second tour de la présidentielle va donc dépendre d’une décision de justice: difficile d’imaginer un président élu en prison! Quant à la jeunesse tunisienne, son désenchantement face au mirage du décollage économique du pays la pousse à voter avec ses pieds, ou à s’en al

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