Un accord en sursis
Trump a fait savoir à Macron le mal qu’il pense de l’accord avec l’Iran
Alain Auffray et Isabelle Hanne
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Washington » Le jargon de la communication politique appelle ça une photo spray. Ces quelques minutes avant une discussion à huis clos entre dignitaires de haut rang, où caméras, appareils photo et micros sont seulement autorisés à capturer sourires et poignées de main, où les journalistes tentent quand même de lancer quelques questions à la volée, avant d’être mis dehors et que l’entretien commence.
Hier matin dans le cabinet room de la Maison-Blanche, Emmanuel Macron et Donald Trump se sont livrés à cet exercice. Le premier restant sur l’élément de langage roi de cette visite d’Etat du président français à Washington – la «relation spéciale» entre les deux présidents et leurs «objectifs communs» –, le second en déviant largement. «Nous avons une relation très spéciale», a lancé Trump, d’abord dans les clous. Avant d’épousseter l’épaule de Macron: «D’ailleurs je vais enlever ces pellicules. Nous devons le rendre parfait, il est parfait.»
Outre cette sortie gênante don