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Un cessez-le-feu précaire à Tripoli

Malgré la suspension des combats dimanche, des escarmouches se poursuivaient hier. Reportage

Mathieu Galtier, Tripoli

Publié le 14.01.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Libye » Installés dans un café du jardin public de Dahra, au centre de Tripoli, les trois hommes passent inaperçus parmi la clientèle qui profite du soleil. Même la parka militaire de Khaled ne dénote pas dans un pays où le kaki est à la mode depuis 2011. C’est lui qui reçoit le premier la nouvelle sur son téléphone: «Ça a tapé au niveau du bâtiment des passeports de Salaheddine (à 14 kilomètres du centre-ville, ndlr). On a eu un mort.»

L’annonce ne surprend pas plus que ça les frères d’armes en permission, bien que ce dimanche soit officiellement le premier jour du cessez-le-feu. «En face, ils n’ont aucune règle, s’emporte Mohamed, qui s’occupe de la logistique dans l’unité combattante. Ils bombardent les immeubles de civils. Ils ont des mercenaires russes et des Janjawids (milice soudanaise impliquée dans les massacres au Darfour, ndlr).»

«Daech: du gâteau»

La veille, les trois hommes étaient au front pour empêcher l’autoproclamée Armée nationale arabe libyenne (LNA)

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