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Un procès de six mois a commencé

Publié le 06.12.2022

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Attentats de Bruxelles » C’est l’heure de vérité pour les victimes des attentats djihadistes qui ont fait 32 morts en 2016.

La Cour d’assises de Bruxelles a entamé hier les débats au procès des attentats djihadistes qui ont fait 32 morts en 2016 dans la capitale belge. Un moment à la fois attendu et redouté par des victimes encore traumatisées. Après la constitution du jury populaire mercredi, l’audience a repris hier peu avant 10 h pour entrer enfin dans le vif du sujet. Les débats devraient durer jusqu’en juin.

Le matin du 22 mars 2016, deux djihadistes s’étaient fait exploser dans le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et un troisième une grosse heure plus tard dans une station de métro du quartier européen, faisant 32 morts et plusieurs centaines de blessés.

Ces attentats-suicides, revendiqués par l’Etat islamique (EI), ont été perpétrés par la cellule djihadiste déjà à l’origine des attaques du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts).

Face aux neuf accusés dont le Français Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos du 13 novembre, arrêté à Bruxelles quatre jours avant ces attentats, plus d’un millier de personnes réclament la réparation d’un préjudice. Parmi ces parties civiles: des parents ou proches des 32 tués, des personnes blessées par les explosions ou traumatisées par les «scènes de guerre» vécues ce jour-là.

En marge de l’audience, un avocat de la défense, Stanislas Eskenazi, a critiqué les conditions drastiques de détention et de transfèrement des accusés au procès. ATS/AFP

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