Un rajeunissement dans la douleur
Le chef du SPD laisse sa place à Andrea Nahles, tandis qu’à la CDU, on s’agite autour de l’après-Merkel
Thomas Schnee, Berlin
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Allemagne » La douloureuse naissance du futur Gouvernement allemand, dont l’issue heureuse est suspendue au vote des militants sociaux-démocrates à la fin du mois, est en train de bouleverser la physionomie de la CDU et du SPD. Après les difficiles négociations du mois dernier, les militants des deux «grandes» formations de l’échiquier politique allemand sont mécontents de ce mariage forcé qui ressemble fort au précédent.
Dans les deux cas, la pression de la base et les appels au rajeunissement se sont renforcés ces jours derniers. Ils commencent d’ailleurs à porter leurs fruits. Le SPD a ouvert la danse dès hier soir. Après une consultation dans les régions et de longs conciliabules, le président du parti Martin Schulz a finalement annoncé avec émotion qu’il démissionnait sur-le-champ.
Attaque de Sigmar GabrielIl laisse la place à la ministre de l’Emploi et des affaires sociales sortante Andrea Nahles. Celle-ci doit devenir la nouvelle femme forte du parti. Cependant,