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«Un risque réel de radicalisation»

Après la démission du président Bouteflika, l’Algérie doit se trouver une nouvelle voie. Analyse

Pascal Baeriswyl

Publié le 04.04.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Transition à Alger » Après les cris de joie, la crainte est de retour. La démission du président Abdelaziz Bouteflika, 82 ans dont 20 années à la tête de l’Algérie, a été entérinée hier officiellement. L’intérim sera assuré par Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui a 90 jours au maximum pour organiser une élection présidentielle.

Mais les manifestants, qui réclament en masse depuis plus d’un mois le départ de Bouteflika mais aussi celui de tout le régime au pouvoir, rejettent tout processus d’intérim constitutionnel qui maintiendrait en place les hommes clés du «système». L’éclairage de Karima Dirèche, historienne franco-algérienne, spécialiste du Maghreb et chercheure à l’Institut de recherche et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) de l’Université d’Aix-en-Provence.

Comment avez-vous ressenti la démission précipitée du président Bouteflika?

Karima Dirèche: La façon dont il a été «sorti» est indigne pour un chef d’Etat. On aurai

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