Un silence lourd comme le pétrole
Le sort des Rohingya pèse peu face aux intérêts de l’Arabie saoudite en Birmanie et en Chine
Mélissa Kalaydjian
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Pékin-Riyad » Le président russe Vladimir Poutine a dit, hier, espérer une «nouvelle impulsion» dans les relations avec l’Arabie saoudite en accueillant le roi Salmane pour sa première visite en Russie. Une visite qui doit aboutir à d’importants accords commerciaux malgré des différends sur le dossier syrien. Hier déjà, un accord préliminaire ouvrant la voie à l’achat de systèmes russes de défense antiaérienne S-400 et à leur production dans le royaume saoudien a été signé.
Avec cette visite, Riyad brise un certain isolement et se rapproche des grands producteurs de pétrole. Ce pétrole, justement, qui a conduit l’Arabie saoudite à éviter de manifester son soutien à la minorité musulmane birmane aujourd’hui poussée à l’exil.
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