Un ultime mea culpa à bon compte
L’organisation basque ETA a reconnu le «mal» qu’elle a causé pendant sa lutte armée et a demandé pardon
François Musseau, Madrid
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Espagne » «Nous sommes conscients d’avoir provoqué une grande douleur pendant une longue période, y compris des dommages irréparables. Nous voulons exprimer notre respect aux morts, aux blessés et aux gens ayant souffert des actions d’ETA. Nous le regrettons véritablement.» Hier, par le biais des journaux nationalistes Gara et Berria, les pistoleros moribonds de la dernière organisation terroriste existant sur le sol européen se sont livrés à un acte de contrition. Comme jamais au cours de leur histoire sanglante. En un demi-siècle de lutte armée (la naissance de l’organisation remonte à 1959, le premier attentat à 1968), Euskadi ta Askatasuna – Pays basque et Liberté, plus connu sous l’acronyme ETA – a fait son premier véritable mea culpa pour les 850 morts dont il est responsable.
Jusqu’alors, notammen