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Une armée mal-aimée

Après un nouveau massacre lié au terrorisme, les soldats burkinabés disent leur malaise profond

Au Burkina, l’armée nationale semble débordée, souvent prise pour cible par des assaillants supérieurs en nombre et en armes. © Keystone-archives
Au Burkina, l’armée nationale semble débordée, souvent prise pour cible par des assaillants supérieurs en nombre et en armes. © Keystone-archives
Une armée mal-aimée
Une armée mal-aimée

Maria Malagardis, reportage au Burkina Faso

Publié le 28.12.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Afrique sub-saharienne » On les appelle des «koglweogo», «ceux qui protègent la forêt». Dans un Burkina Faso en pleine déstabilisation, cette milice d’autodéfense forte de plus de 2000 hommes s’est constituée pour «aider la police» et assurer la sécurité des 36 villages d’une commune proche de Ouagadougou, la capitale. Tels des VRP fiers de leur savoir-faire, ils présentent d’ailleurs aux visiteurs de vieux albums photos plastifiés qui contiennent les portraits de tous les voleurs arrêtés.

Mais depuis quelque temps, les défis sécuritaires ont changé de nature et d’ampleur au Burkina Faso, dernier domino à tomber, gangrené à son tour par le terrorisme islamiste qui déstabilise la région du Sahel. Pour la première fois cette année, les forces françaises

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