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Une expo du photographe Jean Mohr déplaît à l’ambassadeur de Turquie

Paris • Le chef de la délégation suisse à l’Unesco doit renoncer à un accrochage au contenu «très soft» du photographe suisse. Les Turcs ne seraient pas seuls à râler.
Ce portrait d'une réfugiée grecque à Chypre (1976) fait partie de l'expo qui devrait commencer à Paris le 30 mars. © Jean Mohr/Musée de l'Elysée
Ce portrait d'une réfugiée grecque à Chypre (1976) fait partie de l'expo qui devrait commencer à Paris le 30 mars. © Jean Mohr/Musée de l'Elysée

Pierre-André Sieber

Publié le 12.03.2015

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dès le 30 mars, les locaux du siège principal de l’Unesco à Paris devaient accueillir l’exposition photo de Jean Mohr, «Avec les victimes de la guerre», conçue par le Musée de l’Elysée à Lausanne. Il n’en sera rien. A l’origine de cette initiative, Jean-Frédéric Jauslin, chef de la délégation suisse permanente, a annulé l’exposition à la suite de la mise en garde du service de communication de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.

Renseignement pris auprès du service de presse de l’Unesco, la déprogrammation de l’exposition aurait bel et bien été décidée par Jean-Frédéric Jauslin. «C’est la délégation suisse qui nous a informés de son annulation», assure Sue Williams, cheffe des relations avec les médias. «Et ce, sans nous en donner la raison.»

Livrée par la «Newsletter» de la Délégation permanente de la Suisse auprès de l’Unesco, la version de Jean-Frédéric Jauslin est différente. Le service de communication aurait carrément

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