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Vagues à l’âme sur l’île de Pâques

L’île chilienne du Pacifique n’échappe pas aux effets du dérèglement climatique. Ses statues s’érodent

Justine Fontaine

Publié le 06.12.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Chili » Sur la côte sud-est de l’île de Pâques, appelée Rapa Nui par ses habitants, des chevaux en liberté broutent l’herbe rase entre les roches volcaniques noires. De l’autre côté d’un muret en pierre, on aperçoit trois moaïs, les fameuses statues sculptées entre 1200 et 1500 après J.-C. environ.

Ces gigantesques visages solennels aux nez et oreilles allongés représentent les ancêtres des habitants de l’île, qui leur rendaient un culte. Les Rapa Nui, peuple probablement venu d’autres îles polynésiennes, en ont sculpté des centaines dans la roche volcanique, pour les installer ensuite sur des plateformes cérémonielles en pierre, au bord du Pacifique. Ces statues, comme celles du site Ura Uranga Te Mahina, ont ensuite été presque toutes jetées face contre terre lors d’un conflit interne à l’île, dont les causes précises sont toujours inconnues.

Temples détruits

Rangers aux pieds et veste floquée aux couleurs de la communauté indigène de l’île, Rafael Rapu, directeur du

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