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«Je suis une gentille crevure»

Ancien leader de la bande portant son nom, Jacques Fasel se confie et se justifie dans un livre

«Robin des Bolzes? C’est donner une image romantique et charitable de ce que nous faisions alors que nous étions des révolutionnaires.» © Alain Wicht
«Robin des Bolzes? C’est donner une image romantique et charitable de ce que nous faisions alors que nous étions des révolutionnaires.» © Alain Wicht

Stéphanie Schroeter

Publié le 24.03.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Témoignage » Il avait pris un nounours avec lui. Dans un sac portant le logo d’un géant de la distribution. Original accessoire pour un anarchiste. On le lui fait remarquer. Il sourit. Son compagnon préféré reste stoïque. Le dénommé «Bilou» a l’habitude, lui qui a traversé de multiples frontières, principalement celles de la légalité. A l’instar de cette petite boule de poil, il est d’apparence tendre et doux. Un vieil ours qui ne livre pas tous ses secrets. Encore que… Jacques Fasel a écrit un livre dont une réédition vient de sortir. Il y lève le voile sur ses motivations et son parcours. Son passé surtout. Jacques Fasel était ce qu’on appelle un bandit, des grands chemins qu’ils soient fribourgeois ou étrangers. Un voyou spécialisé dans le braquage de banques. Un criminel qui

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