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Jean-Claude Cornu, ce goût d’inachevé

Jean-Claude Cornu, ce goût d’inachevé
Jean-Claude Cornu, ce goût d’inachevé

Louis Ruffieux

Publié le 22.01.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Opinion

Ce virus-là, aucun vaccin ne le vainc. Il prospère chez ceux qu’on appelle des «bêtes politiques». Il sommeille mais ne se rend pas, même quand le peuple rejette son porteur, le condamnant à une insupportable quarantaine. Ce virus de la politique travaille toujours l’ancien préfet et ex-sénateur Jean-Claude Cornu, qui rêve, à l’approche de sa retraite, d’une élection au Conseil communal de Romont.

Jean-Claude Cornu? Plusieurs vies, des triomphes et des cassures, du granit et des fêlures. L’image, d’abord, de l’avocat fringant de 38 ans qui déboule dans la course à la préfecture de la Glâne, verbe haut et charisme débordant, une équipe à sa dévotion, une campagne de feu. Et une victoire au premier tour déjà, de justesse, face à un PDC et un UDC. Un succès? Non, un exploit. Candidat «libre» sur une liste radicale, Jean-Claude Cornu n’avait, en regard des rapports de force, guère de chances de l’emporter. A cette époque (1994), les radicaux ne pèsent que 14% dans la Glâne,

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