L’ingénieur qui monte le son
Sur la scène des Francomanias mais dans l’ombre des projecteurs, Kevin Koch installe câbles et micros.
Camille Besse
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Bulle» Une silhouette se découpe dans la lumière bleutée éclairant la scène. La voix de la chanteuse française, Françoiz Breut, marque le début de la soirée. Axel Bauer lui succèdera plus tard sur la scène de la cour du château de Bulle. Il est 20h, vendredi, aux Francomanias. Dans le public, l’ingénieur du son Kevin Koch ne quitte pas la chanteuse des yeux, ou plutôt des oreilles. Depuis 10h30 ce matin, il s’affaire aux côtés de cinq autres techniciens à mettre en place l’infrastructure sonore nécessaire aux performances qui s’enchaînent. Son rôle est d'assurer le câblage du son sur scène.
Habillé de noir, cet homme de l’ombre s’active surtout lorsque les artistes ne sont pas en train de jouer, mais ne relâche pas pour autant sa veille discrète. «Un micro