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La légèreté de l’indicible

Andréa Bescond filme avec distance les abus sexuels qu’elle a subis enfant

La jeune Cyrille Mairesse interprète le rôle d’Odette. © Praesens Film
La jeune Cyrille Mairesse interprète le rôle d’Odette. © Praesens Film
La légèreté de l’indicible
La légèreté de l’indicible

Olivier Wyser

Publié le 13.11.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Les chatouilles » Odette a huit ans. La petite fille blonde dessine bien sagement, assise par terre dans sa jolie chambre. Pourquoi devrait-elle se méfier lorsque Gilbert, un ami de ses parents, s’intéresse à elle et la complimente: «J’ai un secret, j’aimerais bien jouer à la poupée avec toi. Seulement toi tu ferais la poupée et moi je serais la petite fille.» Ce voisin si gentil et souriant emmène Odette dans la salle de bains pour «jouer aux chatouilles». La porte se referme. Le cauchemar commence. Adulte, Odette est devenue la danseuse professionnelle qu’elle a toujours rêvé d’être. Mais les traumatismes de l’enfance ne s’oublient pas et laissent des cicatrices que ni le temps, ni la drogue, ni la fuite en avant sentimentale ne parviennent à effacer.

En adaptant à l’écran son spectacle de danse autobiogra

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