La Liberté

La liberté des uns s’arrête où…

Publié le 15.03.2018

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«Dans l’émission Mise au point (4.03) et à la suite de divers articles (LL du 21.02), j’ai pris connaissance avec grand intérêt des propos de Mme Virginia Markus, antispéciste et végane. Je respecte son choix et celui de son compagnon, qui est le fils de M. Henri Dès, ainsi que tout ce qu’elle fait pour le bien-être des animaux. Ils ont le droit d’être bien traités, y compris à l’abattoir. Par contre, je lui rappelle que «ma liberté s’arrête là où commence celle des autres».

Je lui demande simplement de respecter mon choix de ne pas être végane. Je souffre depuis mon plus jeune âge de problèmes intestinaux qui ne me permettent pas de manger des fibres. Pour moi, pas de cinq fruits et légumes par jour. Tout ce qui est bon pour vous est interdit pour moi: choux, poireaux, haricots, petits pois, pommes, etc. Certains fruits, je peux les cuire et ça passe.

J’aurai 79 ans et à part certaines crises dues à mes intestins, je me porte bien. De temps en temps, je mange un peu de viande, et surtout du poisson. Pour moi c’est une question de survie, pas de maladies modernes telles que Mme Markus les mentionne dans l’émission de la RTS. Je lui rappelle que l’homme a plus ou moins été de tout temps omnivore. Le tout, c’est de ne pas abuser.

Mme Markus, je pense que vous aimez beaucoup vos animaux et pourtant vous avez fait le choix de leur nourriture. Jusqu’à preuve du contraire, les chiens ont toujours été omnivores. Allez dire aux habitants des pays pauvres de ne pas boire le lait de leurs brebis, chèvres, vaches et de ne pas manger leur viande. C’est souvent leur seule nourriture. Alors laissez-moi le choix de ma vie, et je vous en serai très reconnaissant.

Marcel Lambert,

Estavayer-le-Lac

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