A la suite de l’article «Des milliers de fleurs au compost» (24.3), permettez-moi de vous interpeller! Nous savons tous que le coronavirus exige que des mesures soient prises. Les denrées non périssables (habits, informatique, etc.) sont confinées comme nous, la vie sociale et économique s’arrête. Mais la nature, elle, prospère. Cette magnifique nature que nous avons parfois oubliée et souvent exploitée continue à nous gratifier de produits, de chez nous, de première qualité.

La question se pose: pourquoi alors empêcher cela? Beaucoup de personnes ont des jardins, des balcons, et elles ne peuvent rien acheter en magasin pour planter. Les horticulteurs et les floriculteurs, qui ont travaillé d’arrache-pied, se voient contraints de jeter le fruit de leur labeur. Pourquoi faut-il les jeter?

Nos homes sont fermés aux visiteurs et familles, ne croyez-vous pas qu’un bouquet de fleurs leur ferait plaisir et leur donnerait du courage? De même pour les personnes confinées qui aimeraient mettre un peu de soleil dans leur intérieur!

Ne pourrait-on pas trouver un «arrangement» afin de bénéficier de ce que la nature nous offre avec l’aide de nos travailleurs?

Patricia Papaux, Marly