La Liberté

La réputation espagnole en rien dégradée

Publié le 21.02.2019

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Il est fait état, dans La Liberté du 13 février, d’une prétendue dégradation de la réputation de l’Espagne, selon Jesus Marana, un journaliste cité dans l’article. De quel type de réputation s’agit-il? De la nature démocratique de l’Etat espagnol ou de l’image proposée aux médias étrangers par les indépendantistes catalans à coups de délires mensongers?

D’autres réaffirment la séparation des pouvoirs exécutifs et législatifs en Espagne lorsqu’ils déclarent que ce pays fait partie des démocraties les plus affirmées du monde, ce qui correspond au dernier index de démocratie publié par le journal The Economist.

Quant aux brutalités policières évoquées, il serait bon de remarquer, encore une fois, que plusieurs médias internationaux ont fait amende honorable, se rendant compte à quel point la propagande séparatiste avait trompé l’opinion.

L’article dit confronter deux logiques. Mais si la logique est une, seules les prémisses et les conclusions changent. D’un côté la majorité des Espagnols, Catalans compris, partent de l’évidence que violer la loi est un délit, de l’autre côté il y a ceux qui postulent que les lois et la Constitution peuvent être violées impunément parce qu’elles contredisent leurs aspirations.

Le procès qui débute en Espagne concerne ce type de prémisses et non les idées des inculpés: leurs amis de parti assistent, libres, au jugement. Il n’y a dans tout cela aucune raison de parler de réputation dégradée même et surtout si les Catalans indépendantistes veulent faire croire le contraire afin d’obtenir une bénédiction internationale qu’ils cherchent désespérément.

Juan Jimeno, Estavayer-le-Lac

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