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La transpolaire, ultime folie de Staline

Une mission russo-romande est allée sur les traces de la «Voie morte» construite par le Goulag en Sibérie

La «Voie morte» construite dans le nord de la Sibérie par des milliers de détenus du Goulag, dans des conditions souvent terribles et au prix de nombreuses victimes, a été investiguée cet été par un groupe d’étudiants romands et russes. © Uni Arctic/EPFL/DR
La «Voie morte» construite dans le nord de la Sibérie par des milliers de détenus du Goulag, dans des conditions souvent terribles et au prix de nombreuses victimes, a été investiguée cet été par un groupe d’étudiants romands et russes. © Uni Arctic/EPFL/DR
La transpolaire, ultime folie de Staline
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La transpolaire, ultime folie de Staline

Pascal Fleury

Publié le 17.10.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Union soviétique » Ce pourrait être une métaphore du peuple russe, sans cesse déplacé, déporté, voué à une existence éphémère. Il y a 70 ans, Joseph Staline a chargé l’organisation du Goulag, qui dirigeait les camps de travail soviétiques, de construire une voie ferrée de 1000 km dans le Nord sibérien. Un projet jamais achevé, aussi titanesque que vain. Cet été, des étudiants romands et russes sont partis sur les traces de cette «Voie morte», dans la région du Yamal. Les explications de l’ingénieur civil Micaël Tille, enseignant à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et coresponsable de l’expédition.

Quelle était l’ambition du projet transpolaire de Staline?

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