Lalibela, une autre tradition de Noël
La Jérusalem noire éthiopienne attire les pèlerins par milliers dans la ferveur de la Nativité orthodoxe
Pascal Fleury de retour d’éthiopie
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Nativité » A Lalibela, point de sapins illuminés pour Noël, ni de crèches vivantes, ni de concerts d’orgue, ni de cantiques, ni même de guirlandes clignotantes dans les rues. Mais d’immenses foules tout de blanc vêtues, des processions de prêtres, de moines et d’anachorètes, des torches déchirant la nuit, des mélopées en langue guèze, des cistres au son métallique et de lourds battements de tambours. Pour ce «peuple élu» descendant de la reine de Saba, qui prétend détenir l’arche d’alliance à Aksoum – la voir rendrait aveugle! – et qui a embrassé très tôt la religion chrétienne, la fête de la Nativité n’a assurément rien de conventionnel.
Résurrection du roiCélébré dans la nuit d