Laurel et Hardy font enfin pleurer
Pascal bertschy
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Le mot de la fin
Bienfaiteurs de l’humanité, disait d’eux Fellini. Il ne s’agirait donc pas d’oublier Laurel et Hardy, le monde compte déjà assez d’injustices comme ça.
Tant qu’à faire, on peut aussi réparer une bévue. Le grand public n’est pas allé voir Stan & Ollie à sa sortie au cinéma, en mars, mais on peut rattraper cette coupable étourderie en louant le film sur TeleClub (pour sept francs cinquante).
Le gringalet à la mine d’ahuri et le gros renfrogné pas méchant pour un sou: en une centaine de films et des milliers de catastrophes, Stan Laurel et Oliver Hardy ont fait un bien fou à l’humanité en tordant de rire des générations entières.
Avec Stan & Ollie, du Britannique Jon S. Baird, changement de registre: le tandem pince le cœur et, pour la pre