Le K2 entre folie et volonté
Sophie Lavaud s’est aventurée dans l’ascension du K2. Une expérience retracée dans un documentaire
Claude Marthaler
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Alpinisme » En montagne, rien ne se passe jamais comme prévu. A écouter l’alpiniste franco-suisse Sophie Lavaud, le monde entier s’estompe derrière la seule chose qui compte, le sommet, qui ne serait qu’une simple affaire de volonté… Tous les moyens sont bons pour le tenter. Et tout s’écroule s’il n’est pas atteint. La mort, les himalayistes la coudoient, mais la décrètent quelquefois comme étrangère. Même pas peur: «J’accepte l’idée de mourir, en revanche, ce n’est pas quelque chose qui me traverse l’esprit, dans le concret, sinon on n’y va pas. On n’est pas là pour mourir. On est là pour se faire plaisir.»
La vie se joue dans le fragile «équilibre entre le désir du sommet et la capacité d’en revenir», nous souffle François Damilano, l’un des invités du 7e Festival Regards de voyages, qui s’est tenu à la fin mai à Aubonne, auteur du documentaire K2, une journée particulière, retraçant la tentative de Sophie Lavaud d’atteindre en 2016 le second sommet le plus haut de la plan