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Le Liban plongé dans la déprime

Après l’explosion qui a tué 200 personnes et fait 6500 blessés le 4 août 2020, Beyrouth et ses habitants peinent à panser leurs plaies. Human Rights Watch (HRW) réclame une enquête internationale sur les causes

Erigée devant les silos en ruines pour commémorer la catastrophe survenue il y a un an, une immense sculpture symbolise le drame subi par les Libanais. © Jacques Berset
Erigée devant les silos en ruines pour commémorer la catastrophe survenue il y a un an, une immense sculpture symbolise le drame subi par les Libanais. © Jacques Berset

Jacques Berset, Beyrouth

Publié le 03.08.2021

Temps de lecture estimé : 13 minutes

Commémoration » Sur le mur bordant la route qui longe le port, s’égrènent les noms des «martyrs» tués par la déflagration, avec quelques photos d’enfants déjà délavées par le temps qui passe. Un an déjà, depuis ce 4 août 2020 où le port de Beyrouth et les quartiers chrétiens de la capitale ont été soufflés par une déflagration gigantesque faisant plus de 200 morts et 6500 blessés.

A la veille des commémorations prévues mercredi, la scène du désastre a changé mais le chaos reste de règle. Une immense sculpture de ferraille tordue, forme humaine tenant à bout de bras une colombe de métal, se dresse devant les ruines des silos à grains éventrés par l’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, stockées dans un

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