La Liberté

Le réchauffement climatique et la spéculation financière

Publié le 17.10.2018

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D’après nos politiques, nous devrons nous adapter à des hausses de températures (La Liberté du 9 octobre). Avec des pointes à combien, 50, 70 ou 80 degrés? Ça, ils ne le précisent pas, car ça pourrait jeter le doute et péjorer les spéculations des institutions financières qu’une partie d’entre eux représente en réalité dans nos parlements.

La BNS et la plupart des banques, caisses de pension comprises, investissent toujours massivement dans les énergies fossiles. Le rapport à court terme accapare d’énormes ressources financières. Trump s’ingénie à exclure l’Iran du marché pétrolier, avec à la clé une hausse probable du prix du baril, encore quelques millions à grappiller. Rien ne va changer: le clientélisme ou l’ignorance de nombre de nos élus en sont le garant.

Pourtant le plus grand fonds souverain du monde (norvégien) n’investira plus dans les énergies fossiles. Ça n’est pas du courage, juste de la lucidité. Nos modèles économiques sont ceux du XIXe siècle et ils sont toujours enseignés dans les hautes écoles commerciales de notre pays.

Certains voient même dans la dégradation climatique de nouvelles opportunités spéculatives. De quoi se faire reluire dans leur club de milliardaires, quitte à tout faire crever. Le prochain Mondial de foot devrait coûter environ 200 milliards. La bêtise, l’ignorance et l’argent ne manquent pas.

René Rossier,

Bulle

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