Le sculpteur au sourire d’enfant
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Jean-Claude Schwarz est un artiste étonnant. Là où d’autres vous vendent des concepts au prix d’un Monet en se gargarisant d’autosatisfaction, lui rougit lorsque vous soulignez la délicatesse de ses sculptures. Ensuite, il a ce sourire d’enfant quand il vous invite à vous pencher sur une soudure: «Je suis assez fier de celle-là.» Vous devinez à ses intonations la joie fébrile du petit garçon content devant un coloriage sans ratures.
Un sourire d’enfant, voilà qui résumerait le personnage. Et l’orgueil de l’artisan pour voiler la pudeur de l’artiste. Pourtant ce visage de môme éternel déguise vingt ans passés à la direction d’un grand groupe industriel et déjà des centaines d’œuvres d’art et d’acier, quelques toiles de pigments parmi d’autres statues de génie.
Il les expose jusqu’à la mi-décembre à la Galerie Ferrari, à Vevey. Certaines débordent sur les rives du Léman pour habiller les crépuscules de la Riviera.
Schwarz peint à l’acrylique et sc