Actuellement, certaines ressources sont utilisées simplement car elles ont été mises à disposition dans les services publics suisses. Combien de militaires peuvent affirmer que toutes les ressources ont été utilisées consciencieusement au cours de leur service? Bien trop peu, et ce n’est malheureusement pas un cas isolé lorsqu’on parle de la gestion de ressources publiques.

Un contrôle rigoureux des dépenses s’avère nécessaire, se basant sur une analyse de la plus-value financière, du bien-être et des bénéfices pour les citoyens. L’impact financier à court et long terme de chaque dépense doit être analysé pour déceler des économies potentielles ou améliorations institutionnelles.

Investir dans la formation et le développement professionnel des employés augmente la productivité et la qualité des services. Une revue annuelle de l’allocation des ressources matérielles et financières doit être instituée pour éviter le gaspillage. La transparence et la participation des parties prenantes permettront de recueillir des idées novatrices et suggestions d’économies, renforçant la confiance des citoyens.

Adopter ces principes permettrait d’optimiser l’utilisation des fonds publics et de favoriser un développement durable de la société. Le coût initial des analyses ne doit pas servir d’excuse pour éviter ces pratiques responsables. Rappelons que ces méthodes sont précisément celles qui assurent le fonctionnement des PME.

Raphaël Michaud,

candidat JVL au Conseil

national, Villarsiviriaux