Les chevaliers de carnaval
L’Opéra de Lausanne emprunte sa Route lyrique jusqu’à Bulle, un opéra bouffe d’Hervé dans les bagages
Elisabeth Haas
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Salle CO2 » Le chef est un expert, rompu à l’exercice de l’opérette, son entrain, sa précision, son piquant. Jacques Blanc est un routinier du genre. Mais la majorité des interprètes de la Route lyrique sous sa direction sont de jeunes professionnels, les instrumentistes sont issus des rangs de l’HEMU, la Haute Ecole de musique Vaud-Valais-Fribourg. Chanteurs ou musiciens, ils profitent d’une vingtaine de représentations pour se frotter aux conditions d’une tournée, à l’exigence du public. L’Opéra de Lausanne leur offre le tremplin de la Route lyrique depuis 2010, cette cinquième édition répondant aussi à une volonté de décentralisation et à la nécessité de toucher un nouveau public.
Les Chevaliers de la Table ronde ont ce piment populaire, cette fougue mélodique qui peut plaire même &agr