Les hautes visées d’Alf Pastix
Devenu duo, le groupe fribourgeois vernit samedi un album ambitieux, mélancolique et électronique
Thierry Raboud
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Fribourg » Les gens normaux émergent quand lui va se coucher, après une nuit passée à composer. De cette heure aurorale, half past six, le musicien fribourgeois Max Torche a tiré son pseudonyme, Alf Pastix, qu’un premier disque folk a installé sur la scène locale en 2013. Cajon, violon, piano, saxophone et guitare formaient alors l’écrin acoustique de sa voix. On la retrouve, singulière (entre Jake Bugg et Dylan sans vraiment tenir ni de l’un ni de l’autre, racée, qu’on dirait nasillarde si ce n’était péjoratif), sur son nouvel album qui sort aujourd’hui. Il le vernit samedi soir au Nouveau Monde, dans le cadre d’une soirée Ici d’Ici consacrée aux groupes fribourgeois.
«On se réjouit de présenter notre nouveau visage au public», note le chanteur attablé dans le bar attenant. Car Alf P