Les procédures n’ont pas de frontière
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
La Pamir Highway n’a d’autoroute que le nom. Là, au Tadjikistan, sur les hauts plateaux qui voisinent avec les 4000 mètres, le long de la frontière afghane, puis chinoise, on ne peut guère parler de trafic.
Avec Frédéric, nous avions pourtant demandé au chauffeur du minibus de quitter le ruban goudronné pour un chemin de terre menant vers le village de Bulunkul.
Pourquoi voulions-nous nous y rendre? Je n’en ai plus la moindre idée. Peut-être que le nom du lieu et sa situation sur la carte nous avaient inspirés.
Alors qu’on nous déposait dans ce hameau où l’on ne voyait jamais d’étranger, nous comprîmes que les transports en commun n’arrivaient jusqu’ici que par erreur et que nous ne pourrions compter que sur nos pieds pour le retour.
Le lendemain, sac au dos, nous avons donc marché longtemps pour retrouver la digne artère qui danse avec les massifs montagneux, cette inévitable Pamir Highway. La civilisation, pensions-nous.
Nous nous som