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Lettre d’intention de Groupe E: le document de la discorde!

Publié le 15.01.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

«Les éoliennes n’en finissent pas de faire couler de l’encre.» C’est ainsi que le journaliste de La Liberté commence son article du 6 janvier. En cela, il ne fait qu’entériner ce que nous disons depuis très longtemps: autant le photovoltaïque rassemble, autant les éoliennes divisent et dressent les gens les uns contre les autres.

Jusque-là donc, rien de nouveau sous le titre «Une convention secrète qui interpelle». Mais le texte a ensuite le mérite de rendre public ce que le promoteur Groupe E Greenwatt tentait à tout prix de taire en demandant aux conseillers communaux contactés de garder le secret sur sa sournoise démarche.

«Strictement confidentiel», est-il mentionné sur ce document de la discorde. Les habitants auraient pu apprendre ce qui se tramait; quelle horreur! Beaucoup se sentent trahis et le disent magnifiquement. Réécoutons le plaidoyer venu du fond du cœur de la chanteuse Marie-Claude Chappuis (Radio RTS 1, Le grand soir du 5 janvier).

On peut aussi être surpris. C’est ce qui m’est arrivé en lisant cet article. Lorsque des députés lui adressent une question écrite, le gouvernement dispose d’un délai de deux mois pour lui apporter une réponse qui doit être documentée, exacte et factuelle. Le gouvernement, pas un autre interlocuteur! Or, dans le cas présent, le porte-parole de Groupe E a déjà pu, longuement, dédouaner son employeur.

A mon tour de poser une question: que pourra désormais répondre le Conseil d’Etat? Sera-t-il simplement «la voix de son maître»? Nul doute que nous serons très attentifs à ses dires délivrés a posteriori.

Simon Rebetez,

prés. Sauvez les Préalpes

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