Eric Bulliard »   Pour son premier roman, le journaliste fribourgeois met pied à terre sur une île où hommes et femmes ont survécu malgré les assauts de la mer et du ciel.

Les Hébrides extérieures, c’est le bout du monde. Mais au-delà de ce lointain, en bordure de la carte où s’émiette l’archipel écossais, il y a encore un minuscule fragment de roche. Ile oubliée en lisière du grand large atlantique, que l’on suppose exposée à trop de vents pour être habitable.

Et pourtant, c’est sur cette terre inhospitalière que le Fribourgeois Eric Bulliard a posé pied pour raconter l’histoire de la communauté qui s’y est arrimée. Au vu des ouvrages qui la documentent, l’exception ethnologique est aussi connue dans l’espace anglophone qu’elle est méconnue en terres francophones. On la découvre donc avec fascination dans le premier roman de ce journaliste dont les lecteurs de La Gruyère reconnaîtront la plume soignée.

Un texte intitulé L’adieu à Saint-Kilda, du nom de ces «cinq k